The policing of gender online is both individual and systemic, and is of paramount concern to most Internet users. In October 2014, the Canadian Parliament passed Bill C-13: Protecting Canadians from Online Crime Act, a bill touted as a defence against cyber-bullying. In short, anyone who posts or transmits an “intimate image” of another individual without that person's consent could face up to 5 years in prison. Bill C-13 also enables greater police powers: Internet Service Providers may be forced to hand over customer information without a warrant. In Canada, in recent years, 9 telecommunications companies received approximately 1.2 million requests from federal law enforcement agencies for private customer information every year.
This issue of .dpi was born in the context of this public discussion of increased state surveillance, with a recognition that state surveillance practices tend to be unequal, replicating gendered, racialized, and colonial relations of power.
The assumption that surveillance measures can provide protection to survivors of gender-based violence is problematic, as new technologies (and laws) are often produced to “catch bad apples”, as opposed to addressing systemic violence as a whole. Much more can be said about how violence against women and trans people, including cyber-bullying and the policing of gender online, inform the development of new technologies, and vice versa. This conversation is ongoing, and several perspectives are presented here.
The .dpi editorial committee is pleased to present this issue, and we look forward to further challenging dominant discourses on matters of public concern, from feminist perspectives, with a focus on the digital arts.
Thank you to Sophie Le-Phat Ho, outgoing Editor, for your hard work, guest editor Kate Milberry for working with us, Studio XX staff and volunteers, and to the Canada Council for the Arts for their continued support.
Candace Mooers
After more than two years as Editor-in-Chief of the revamped version of .dpi, I decided to bow out, last summer, mainly because I could not provide the hours required by this volunteer position, as I also worked two part-time jobs that each require full-time commitment. Yikes. I did the math and had to face reality indeed. I am grateful to the Editorial Committee and Studio XX for their work and support behind this important and rare platform for feminist artists and their allies. Their volunteer work has contributed to collective learning and self-critique, both of which I value immensely. It was a real pleasure to foster multiple collaborations that will transform with time and hopefully contribute to building a critical culture around contemporary concerns in art and technology.
- Sophie Le-Phat Ho
Ce message de l'ancienne rédactrice en chef de .dpi, Sophie Le-Phat Ho , doit se comprendre dans un contexte plus global – notamment, précaire – associé à notre revue.
En guise de rappel, souvenons-nous qu'en 2012-2013, face à une situation financière difficile de .dpi et suite à une consultation, le Studio XX a demandé à Sophie Le-Phat Ho d'assumer le rôle de rédactrice en chef permanente, associée à un nouveau comité de rédaction composé de Julie Alary Lavallée, Amber Berson, Esther Bourdages, Christina Haralanova, Corina MacDonald, Katja Melzer, Candace Mooers et Deanna Radford.
Ces personnes talentueuses, engagées dans le milieu artistique indépendant à Montréal, ont alors effectué un travail prodigieux conduisant à une refonte totale de la publication électronique, avec l'appui de consultants dans le cadre du programme de Brigade volante du Conseil des arts du Canada.
Au cours du printemps 2013, .dpi a donc été publiée sous un nouveau format. Cette refonte de la revue s'est traduite, entre autres, par une consolidation de son mandat, par son affirmation en tant que « revue féministe d'art et de culture numérique ». Nous vous invitons à relire l'éditorial Avons-nous une culture? de Sophie Le-Phat Ho.
Malgré les importants efforts fournis, la subvention dédiée à la revue a été retirée à l'été 2013. Nous avons cependant décidé de poursuivre l'activité de la revue – permise par la mise en place d'une campagne de sociofinancement (afin de payer les cachets des artistes) et par des contributions volontaires en nombre conséquent de la part de la rédactrice en chef et des membres du comité de rédaction (prenant la forme d'heures de travail non payées. Démesurées.).
Nous avons aussi sollicité de nouveaux programmes dédiés aux publications d'art imprimées et électroniques. Si un faible montant nous a été octroyé par le Conseil des arts du Canada en 2014, nous n'avons pas obtenu l'autre source de financement du Conseil des arts et des lettres du Québec pour laquelle nous avions appliqué au fonctionnement. Le contexte général des finances publiques est difficile, et malgré des retours positifs, les fonds ne sont pas au rendez-vous...
Face à cette forte précarité, l'équipe du Studio XX, son conseil d'administration et les membres du comité de rédaction ont réfléchi à d’autres modes de fonctionnement de la revue afin de mettre fin à cette situation instable pour les artistes et les travailleur-euse-s culturel-le-s. En souhaitant conserver et respecter l'essence même de .dpi – son mandat et sa mission – nous envisageons d'autres approches qui correspondent mieux à nos ressources et à notre réalité, et surtout, qui sont plus justes pour notre équipe et nos collaborateurs-trices.
Pour le moment, dirigé désormais par Esther Bourdages, le comité de rédaction de .dpi poursuit ses efforts et travaille à l'élaboration des deux prochains numéros, 31 et 32.
Bonne lecture sur la cybersurveillance !
Image : Diapositive trouvée, date n/d