culture

Éditorial

Plus encore aujourd'hui qu'il y a dix ans, la mise en partage des créations, des découvertes et des innovations, est placée sous le radar des inspecteurs de la propriété privée. Face aux assauts rhétoriques et récurrent des industries « créatives » et des gouvernements qui martèlent que le copyright et le droit d'auteur sont le salut de la culture, des artistes et des bidouilleurs rendent public et font circuler leurs réalisations, leurs façons de faire et leurs inventions. Elles et ils reprennent, détournent, recyclent et réinventent, en luttant et en s'amusant. Elles et ils se réclament d'une culture libre, qui fait mouvement et qui est discours, mais discours polyglotte.