By .dpi on Mercredi, Février 20, 2013 - 12:00
Date limite : 11 mars 2013
Créée par le Studio XX en 2004, la revue .dpi a récemment entamé un important processus de transformation afin de s’affirmer en tant que revue féministe d’art et de culture numérique.
En 2013, bénéficiant toujours du soutien administratif et technologique du Studio XX, la revue .dpi devient un projet indépendant et se dote d’une nouvelle plateforme et d’une nouvelle équipe dont une rédactrice en chef permanente, Sophie Le-Phat Ho, et un nouveau comité de rédaction composé de Julie Alary Lavallée, Amber Berson, Esther Bourdages, Christina Haralanova, Corina MacDonald, Katja Melzer, Candace Mooers et Deanna Radford.
Basée à Montréal et publiée en ligne, .dpi ouvre un espace unique de dialogue bilingue et interdisciplinaire pour la réflexion critique, la recherche, l’expérimentation, la documentation et les prises de position et propositions à l'intersection de l'art, des technologies et des féminismes. Audacieuse, critique, engagée et participative, elle traite de problématiques en lien avec les féminismes, l'art et la culture numérique.
Appel à projets du no. 27
Pour ce prochain numéro très particulier, .dpi est à la recherche de propositions qui reflètent sa mission renouvelée.
Dans le cadre de ce numéro, .dpi lance un appel pour un dossier spécial sur le hacktivisme (voir plus bas) avec comme coordonnatrice invitée, Christina Haralanova, activiste féministe et chercheuse qui s’intéresse à la liberté de la technologie et aux logiciels libres.
Les soumissions hors-dossier sont également bienvenues.
Le numéro 27 paraîtra en avril 2013 sur la nouvelle plateforme et un événement spécial de lancement aura lieu (détails à venir).
Dossier spécial : Le hacktivisme
Coordonnatrice de dossier invitée : Christina Haralanova
Le hacktivisme : l’art d’interconnecter activisme technologique et féminisme
Fusion du hacking et de l’activisme, le hacktivisme désigne l'utilisation d’une expertise technique, telle que le codage informatique, pour le militantisme social et politique. En d’autres termes, le hacktivisme peut se définir comme du hacking réalisé dans un but politique, sans être limité à son sens largement médiatisé qui le résume à des actions perturbatrices à travers l’Internet.
Le mot hacking, quant à lui, est souvent utilisé pour faire allusion à des activités liées à l'électronique, au matériel informatique, et le développement de logiciels dans l'esprit du DIY (Do-it-Yourself, faire soi-même), à l’expérimentation, à l’essai, ainsi qu’à l’amélioration et la réparation d’appareils. Il peut prendre diverses formes, en passant de la sécurité informatique et l'ingénierie sociale au hacking de voyage, de la radio, du vélo ou même de la nourriture. Dans un sens élargi, le hacking désigne un état d’esprit, une curiosité par rapport à la manière dont les choses sont conçues, par l’entremise de leur réparation ou de leur adaptation aux besoins des utilisateur-rice-s. Plus inclusive, cette définition ne considère pas uniquement les programmeur-euse-s, mais aussi les geeks.
Malgré sa popularité, le hacking figure parmi les activités en lien avec la technologie la moins investie par les geeks féministes et les professionnelles s’identifiant en tant que femmes. Le manque de documentation et de recherche sur le sujet amplifie peut-être cette observation. Qu’il soit question d’acquérir des compétences techniques de manière autodidacte ou en groupe, d’organiser ou de participer à des discussions ou encore d’expérimenter à partir de matériaux informatiques, de logiciels et de l'électronique, tout cela correspond pourtant au mode d’apprentissage autodidacte féministe. À ce titre, .dpi désire accroître la visibilité des activités hacktivistes pratiquées autant par les femmes que les féministes, en guise d’outil menant au changement, et explorer les différentes formes qu'elles peuvent adopter.
Cet appel de textes s’adresse notamment aux praticien-ne-s et chercheur-e-s travaillant sur des questions liées à la technologie et son caractère politique, la gouvernance de l'information, les genres et le hacking, l'art hacktiviste, ou l’usage féministe et stratégique des technologies.
Soumettre une proposition
.dpi est à la recherche de propositions appropriées au (ou issues du) Web, incluant le texte, l’image, le son, la vidéo, l’animation, l’interactivité, etc., et toute combinaison de ces médias, produite de manière collaborative ou individuelle. Veuillez faire parvenir votre proposition d’une longueur maximale de 300 mots, une courte biographie (100 mots) et un CV (par personne impliquée) d’ici le lundi 11 mars 2013 à : revuedpi(at)gmail.com (Les contributions retenues devront être complétées au plus tard le 8 avril.)
Les contributions peuvent prendre la forme de courts essais, critiques, entrevues, études de cas, comptes-rendus, œuvres (ou extraits), ou une forme inattendue. La longueur des textes peut varier entre 500 et 1500 mots (maximum), selon la forme et les médias utilisés. Un cachet est offert selon la longueur et la complexité de la contribution. Les auteur-e-s et artistes sont responsables de tous les droits d'auteur en lien avec le contenu soumis. S’il s’agit d’une œuvre, elle doit être complétée à la date de soumission et incluse avec la proposition.
De plus, si vous désirez vous impliquer dans le processus de transformation de .dpi et épauler l’équipe de rédaction, contactez-nous! revuedpi(at)gmail.com