.dpi no9 :: La mobilité suspendue :: Chantal Dumas
Il y a quelques mois le thème de ce numéro a été désigné, la mobilité suspendue. Comme on le sait, les publications de septembre se composent à l’été. Comme on le sait aussi, Les vacances deviennent le projet très concret du concept de la « mobilité suspendue ». Qu’y a-t-il de meilleur que d’être suspendu entre ciel et terre à se bercer dans un hamac ou encore de voyager jusqu’à la mer et puis, de lézarder sur la plage ? Voici, des moments que l’on aimerait bien voir suspendus dans le temps.
Cette nouvelle édition poursuit donc une réflexion sur les pratiques de la mobilité. Dans le but d’observer les tensions entre la fluidité de la mobilité et le statisme du corps, l’accent est mis sur un aspect inversé de la mobilité en quelque sorte: La mobilité suspendue.
Deux artistes, l’une californienne et l’autre néo-zélandaise poursuivent des recherches sur de nouvelles formes narratives.
Adriene Jenik combine la nouvelle technologie et le désir de proposer de nouvelles formes de littérature, de cinéma et de performance. SPECFLIC est son projet actuel.
Helen Varley Jamieson pratique la cyberperformance en compagnie de collègues réparties aux 4 coins du monde qui restent à la maison le temps de la performance. « La vérité est que nous n’allons jamais très loin, même lorsque nous voyageons. […] La seule chose qui bouge vraiment est le temps et la meilleure illusion est que pendant la durée de la performance, même le temps peut être suspendu.»
Alors pendant que le data circule à travers les réseaux informatiques et les appareils modernes de communication, l‘histoire s’écrit en groupe ou seul, en réaction ou en incompréhension, face à ce groupe et ce quotidien…
Émilie Houssa a retrouvé Paris, après six mois passés au Québec. Paris, une « ville lumière où plus rien ne brille mais tout fait image. Des images qui hantent chaque mètre carré du quotidien parisien. » Elle les a disséquées pour nous.
Nos chroniqueuses, quant à elles, proposent un regard tout aussi mobile et critique sur des œuvres, un festival et l’actualité...
Marianne Cloutier a navigué sur le Web et ciblé quelques projets d’art web qui utilisent la citation d’œuvres de maître. Elle les commente.
Sophie Le-Phat Ho s’est rendue au DEAF07 (Dutch Electronic Arts Festival 2007) ayant lieu aux deux ans à V2_ Institute for the Unstable Media (au Pays-Bas). La chronique qu’elle présente est à la fois une critique et une réflexion sur Interact or Die! – le thème de l’édition 2007 du festival.
Une nouvelle chronique sur l’actualité fait écho d’un projet pilote lancé par la STM fin septembre. Il s’agit d’une installation visuelle et sonore, réalisée à même les murs d’un wagon qui circule dans le métro de Montréal. Point de fuite est l’œuvre de l’artiste visuelle Rose-Marie E. Goulet réalisée en collaboration avec l’artiste sonore Chantal Dumas.
Voilà ce qui complète le sommaire de ce numéro .dpi 9 (octobre-novembre 2007).
Bonne lecture.
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Dans ce numéro | In this issue
Chroniques
Production
Rédactrice en chef:
Chantal Dumas
Rédactrice en chef :
Chantal Dumas
Coordination
Chantal Dumas
Comité de rédaction :
Houri Abdalian
Mélina Bernier
Marianne Cloutier
Émilie Houssa
Sophie Le-Phat Ho
Myriam Yates
Articles :
Émilie Houssa
Adriene Jenik
Helen Varley Jamieson
Chronique londonienne :
Sophie Le-Phat Ho
Chronique Web :
Marianne Cloutier
Chronique actualité :
Chantal Dumas et Rose-Marie E. Goulet
Traduction :
Ximena Holuigue
Bannière :
Houri Abdalian
Webmestre :
Brooke van Mossel-Forrester
Design Web :
Stéphanie Lagueux et Brooke van Mossel-Forrester