Éditorial

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Du moment où nous envisageons ou imaginons le futur, nous adoptons des comportements risqués. Tout et n’importe quoi peuvent potentiellement être considérés risqués… Le risque est partout, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il est sans signification. La question est plutôt comment et pour qui. À l’heure où la financiarisation, l’endettement, la tarification, la privatisation, la marchandisation, la récupération, la technicisation de soi, la surveillance, le profilage, la standardisation, la judiciarisation et la criminalisation sont des processus qui modulent vraisemblablement nos vies dans la société capitaliste actuelle, il devient urgent de se réapproprier la notion de risque.

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En janvier 2013, alors que Sophie Le-Phat Ho m’invitait à rejoindre le comité éditorial de .dpi, j’étais loin de penser que, près d’un an plus tard, j’allais occuper la position d’éditrice en chef par intérim pour les trois dernières parutions de la revue. Le présent numéro vient donc clore un cycle de parutions qui s’est échelonné de 2004 à 2015. Depuis sa création, la revue s’est beaucoup développée et s’est affirmée comme plateforme et espace culturel critique, libre, essentielle à l’expression de discours touchant la réalité des artistes féministes dans la société actuelle et associés au champ des arts technologiques. De part son mandat, la publication a su rejoindre et rassembler une communauté très ciblée, tout en comblant une demande.

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.dpi 21 est le deuxième numéro d'une série de trois publications qui aborde la thématique de liberté en examinant les pratiques de plusieurs artistes et auteures multimédia contemporaines dans leur participation à des actions visant la liberté.

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« ...si la musique n’était pas l’exemple unique de ce qu’aurait pu être - s’il n’y avait pas eu l’invention du langage, la formation des mots, l’analyse des idées - la communication des âmes[1]». 
Marcel Proust

Intitulé «Musique et politique», ce numéro 31 de .dpi poursuit une réflexion sur « Musique et politique, pratiques de femmes », un article que j’avais rédigé pour le numéro 27, inspiré du musicologue Philip V. Bohlman et de son célèbre essai « La musique comme un acte politique ».

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The policing of gender online is both individual and systemic, and is of paramount concern to most Internet users. In October 2014, the Canadian Parliament passed Bill C-13: Protecting Canadians from Online Crime Act, a bill touted as a defence against cyber-bullying. In short, anyone who posts or transmits an “intimate image” of another individual without that person's consent could face up to 5 years in prison. Bill C-13 also enables greater police powers: Internet Service Providers may be forced to hand over customer information without a warrant. In Canada, in recent years, 9 telecommunications companies received approximately 1.2 million requests from federal law enforcement agencies for private customer information every year.

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C’est si facile de romancer le passé, d'inventer une fausse nostalgie d'une période que nous avons en fait jamais connue. Tout comme certain-e-s adolescent-e-s aujourd'hui qui souhaitent avoir vécu dans les années 1990 (en raison de son côté actuellement branché), je regrette parfois de ne pas avoir vécu à l’époque révolutionnaire des années 1960 et 1970. Ce désir est probablement fondé sur une perception construite selon laquelle, « dans le temps », être une femme semblait presque toujours signifier être féministe, à un moment où les femmes semblaient généralement brasser les choses en se réunissant, en combattant et en offrant un soutien mutuel dans toutes les sphères de la vie.

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Cela faisait un moment que je ne m’étais pas posée la dite question par excellence : « est-ce de l'art? » Peut-être parce que je n'ai jamais été émotionnellement attachée à elle. Peut-être aussi parce que j'ai rarement trouvé qu’il s’agissait d’une question productive ou efficace. Pourquoi se demander « est-ce de l'art? » En fait qui pose la question et à quelle fin? Depuis déjà longtemps maintenant, je fonctionne avec une définition principale de l'art : l'art comme un mode de faire-être-penser. En d'autres termes, c'est à l'artiste (ou à l'auteur-être-penseur) de décider. Ça ne pourrait pas être plus près de la base que ça. Cette définition coexiste évidemment avec d'autres, dont l’une très influente qui part du haut vers le bas : l’art en tant qu’institution.

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Cher-ère-s ami-e-s,

À compter du printemps 2013, .dpi est publiée sous un nouveau format. Au cours de la restructuration et de la consolidation de son mandat, la revue paraîtra à raison de deux fois par an tout en bâtissant une plateforme participative -- au moyen d’un blogue mis à jour régulièrement -- plus flexible, spontanée, critique et axée sur la communauté.

De plus, fort de son histoire, .dpi est fière de se définir à présent comme une « revue féministe d’art et de culture numérique ».

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La première source d’inspiration pour la thématique « Transitions inévitables » de .dpi 25 a été l’environnement : le souci du réchauffement climatique et la déréglementation des industries ayant un impact négatif sur lui. L’autre source d’inspiration principale a été élaborée à partir des actions directes qui ont eu lieu à travers le monde en opposition aux forces qui soutiennent le statut quo politique, économique et environnemental. L’idée de prendre du recul et de réfléchir de manière critique au timing de ces choses et à ce que cela signifie renvoie au sentiment que nous sommes au seuil de grands changements, d’un mouvement partant d’un point important dans le temps à un autre, ou d’une transition inévitable.

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Ce numéro de DPI s’organise autour d’une nouvelle lecture de la mode en rapport avec la technologie, par la mise en œuvre de ses matériaux, mais aussi par la mise en volume de sa structure, par l’exploration de son implication et par l’interprétation des ses finalités, en tant qu’interface médiatrice entre l’homme et son environnement urbain dans les sociétés hypermodernes.