Le hacktivisme et après? Entrevue avec Edith Brunette

Onglets principaux

No:

27 Hacktivisme

Type de contribution:

Entrevue

Mot-clés:

Résumé

Sans avoir froid aux yeux, l’artiste féministe et critique d’art Edith Brunette plonge son travail dans le chemin de la contestation. Par le truchement de la technologie de l’information -- de bandes recouvrées et filmées par des caméras de surveillance, des boîtes vocales téléphonique manipulées ou encore l’enregistrement de témoignages d’individus impliqués dans le déroulement d’évènements conflictuels lors de la grève étudiante du printemps dernier -- elle rend compte des façons dont les figures d’autorités s’articulent tant dans l’espace privé que public. En plus d’en apprendre davantage sur sa pratique, observée ici sous l’angle hacktiviste, cette entrevue pose la question des revers légaux, déclenchés par ses projets artistiques engagés, et celle du rôle de l’artiste en tant que participant-e au changement social.

Description des vidéos : Féminisme (1m29) / Technologie (2m36) / Hacktivisme (1m48) / Revers légaux (4m35) / Collaboration (1m43) / Impact sur l'artiste (2m38) / Pratique artistique (1m24)

Entremêlant pratique artistique et recherche théorique, le travail d’Edith Brunette investigue les formes sous lesquelles se manifestent les discours véhiculés tant par les institutions gouvernantes que les médias de masse mais, également, par leurs détracteurs et les individus marginalisés. Par l’entremise de rencontres ou de situations organisées, elle provoque la prise de parole de divers acteurs sociaux afin de susciter une réflexion sur notre perception du monde et sur les moyens de s'en approprier collectivement les représentations. Ses projets ont été présentés à la Galerie de l’UQAM (Montréal) ainsi que dans les centres d’artistes Praxis (Sainte-Thérèse), Le lieu (Québec) et Skol (Montréal). Agissant également à titre d’auteure et critique d’art, ses textes ont été publiés dans les revues ETC et Inter, art actuel et Cassandre / Horschamp (France).

Julie Alary Lavallée compte des études de premier cycle en arts visuels (BFA Studio Arts) effectuées à l’Université Concordia et prépare actuellement sa thèse de doctorat à l’Université de Montréal (UdeM) en histoire de l’art sur l’art contemporain chinois et indien dans le champ des études muséales et marchandes de l’art. Auxiliaire d’enseignement au Département d’histoire de l’art de l’UdeM, elle exécute actuellement un stage relativement aux archives du centre d’artistes Optica, lieu de diffusion avec lequel elle collabore en tant qu’auteure. Elle œuvre aussi à titre d’auteure pigiste pour la galerie Art Mûr et au Centre d’exposition de l’Université de Montréal en tant qu’assistante aux communications et aux activités éducatives. Outre la présentation de ses recherches académiques ici comme à l’étranger, Julie Alary Lavallée a publié dans des ouvrages sur l’art contemporain et sur la conservation du patrimoine. Membre du comité d’administration du Studio XX et de son comité de programmation depuis 2012, elle est récipiendaire du concours Jeunes critiques d’art de la revue esse arts + opinions (2011) et agit à titre de commissaire d’exposition indépendante. Elle figure parmi les fondateurs d’Ex-Situ, la revue étudiante en histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal. Polyglotte, elle s’intéresse à la fois aux phénomènes locaux et globaux de l’art et désire parcourir le monde!